mercredi 25 août 2021

4 e JOUR « Et toi, Bethléem, … tu n’es certes pas le plus petit des chefs-lieux »

 


 4 e JOUR « Et toi, Bethléem, … tu n’es certes pas le plus petit des chefs-lieux »

(Mt 2,6) Bien que petits et souffrants, nous ne manquons de rien

Lectures

Mi 5,2-5a,7-8 … de toi sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël

Ps 23 Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien

1 P 2,21-25 … maintenant vous vous êtes tournés vers le berger et le gardien de vos âmes

Lc 12,32-40 Sois sans crainte, petit troupeau

Réflexion

C’est de la petite et humble ville de Bethléem que le Seigneur, le Fils de Dieu, est entré dans le monde. Du sein d’une modeste villageoise, il a pris chair et a choisi de vivre son humanité dans l’ombre et la simplicité. Il s’est fait semence pour le champ, levain pour la pâte, rayon de lumière frêle pour nos yeux, et cette lumière a envahi la terre tout entière. De l’obscurité de l’Euphrate nous est né un souverain, le berger et gardien de nos âmes. Et bien qu’il fût notre berger, il est devenu l’Agneau qui a porté les péchés du monde pour que nous soyons sauvés. Bien que de peu d’importance parmi les grandes tribus de Judée, Bethléem a été magnifiée par la naissance du Berger de tous les bergers, le Roi de tous les rois. Bethléem, qui signifie « maison du pain », peut être considérée comme une métaphore de l’Église qui apporte au monde le pain de vie. L’Église, la Bethléem d’aujourd’hui, continue d’être le lieu où les pauvres, ceux qui sont sans pouvoir, les plus petits, sont les bienvenus car en elle chacun a sa place. Tous ces grains rassemblés forment la récolte. Cet unique levain acquiert une force extraordinaire. La concentration de ces rayons devient une lumière qui nous guide. Pris au piège de l’instabilité politique, d’une croissante culture de la cupidité et des abus de pouvoir de ce monde, les chrétiens, comme d’autres au Moyen-Orient, sont victimes de persécutions et se sentent mis en marge de la société, vivant dans la crainte de la violence et de l’injustice. Mais ils n’ont pas peur parce que le Berger marche avec eux, les unit en un seul troupeau et fait de lui un signe de sa présence aimante. Dans leur unité, ils sont comme le levain qui fait lever toute la pâte. En lui, ils trouvent un modèle d’humilité, ils entendent son appel à surmonter les divisions et à être unis en un seul troupeau. Bien qu’ils soient peu nombreux, dans leur affliction ils suivent les pas de l’Agneau qui a souffert pour le salut du monde. Bien que peu nombreux, ils sont ancrés dans l’espérance et ne manquent de rien. 33 Prière Ô Bon Pasteur, les divisions au sein de ton petit troupeau contristent ton Esprit Saint. Pardonne nos faibles efforts et notre lenteur à faire ta volonté. Donne-nous des bergers vertueux, selon ton propre cœur, qui sachent reconnaître le péché de division et conduire les Églises avec justice et sainteté, vers l’unité en toi. Nous te le demandons, Seigneur, écoute notre prière. Amen.

5 e JOUR « Et voici que l’astre, qu’ils avaient vu à l’Orient, avançait devant eux »

 


 5 e JOUR « Et voici que l’astre, qu’ils avaient vu à l’Orient, avançait devant eux »

(Mt 2,9) Guidés par l’unique Seigneur

Lectures

Ex 13,17-14:4 Le Seigneur lui-même marchait à leur tête [en] colonne de nuée…

Ps 121 Je regarde vers les montagnes : qui viendra me secourir ?

Ap 22,5-9 … parce que le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière

Mt 2,7-10 Et l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait

 Réflexion

Les écritures nous rappellent fréquemment que le Seigneur Dieu marche avec son peuple, le protège et veille sur lui jour et nuit. Cependant, le chemin n’est pas toujours direct : tantôt, nous sommes amenés à revenir sur nos pas, tantôt à revenir par une autre route. Mais tout au long de notre marche, nous pouvons être sûrs que Dieu, qui « ne somnole ni ne dort », nous protège par crainte que nos pieds ne glissent et que nous ne tombions. Même dans les plus profondes ténèbres, la lumière de Dieu est avec nous. Sa lumière resplendit à travers les prophètes envoyés pour guider le peuple de Dieu sur le chemin et pour leur rappeler l’alliance que le Seigneur a conclue avec eux. De manière éminente à la plénitude des temps, Dieu envoie son Fils unique, Jésus Christ. Il est lumière qui guide toutes les nations, gloire de Dieu dans le monde, source de vie divine, scellant une nouvelle alliance par son sang. La voie à suivre pour parvenir à l’unité et à une union plus étroite avec le Christ n’est pas toujours clairement visible. Dans nos efforts sincères pour construire nous-mêmes l’unité, il est hélas facile de perdre de vue le message fondamental des Écritures : Dieu n’abandonne pas son peuple, même dans l’échec et la division. Ceci est non seulement un message d’espoir pour les chrétiens mais aussi pour le monde entier. Comme nous 34 le rappelle le récit des Mages, c’est grâce à l’éclat de cette étoile que Dieu nous guide tous, qui que nous soyons, vers le Christ, lumière du monde. Dieu envoie le Saint-Esprit dont la lumière nous permet de voir avec les yeux de la foi la vérité du divin Enfant, et d’entendre l’appel à l’unité et à la réconciliation de toutes choses en Lui. Cet Esprit nous conduit des ténèbres et de la douleur à la lumière du Christ et à la vie.

Prière

Ô Seigneur, Dieu notre Père, tu as envoyé l’étoile pour conduire les Mages à ton Fils unique. Fais grandir notre espérance en toi et fais-nous ressentir à tout moment que tu marches à nos côtés, que tu veilles sur ton peuple. Apprends-nous à nous laisser guider par ton Esprit Saint, aussi étrange soit le chemin, afin qu’il nous conduise à l’unité en Jésus Christ, lumière du monde. Ouvre nos yeux à ton Esprit et affermis-nous dans la foi, afin que nous puissions confesser que Jésus est Seigneur, et que nous puissions l’adorer et nous réjouir en lui comme les Mages le firent à Bethléem. Accorde-nous ces bénédictions au nom de ton Fils Jésus Christ. Amen.

6 e JOUR « Ils virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils tombèrent à genoux pour se prosterner devant l’enfant »

 


6 e JOUR « Ils virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils tombèrent à genoux pour se prosterner devant l’enfant »

(Mt 2,11) Réunis en adoration autour de l’unique Seigneur Lectures

Ex 3,1-6 Moïse se couvrit le visage parce qu’il avait peur de regarder Dieu

Ps 84 Seigneur de l’univers, comme j’aime ta maison !

Ap 4,8-11 Ils adoraient le Vivant pour les siècles des siècles

Mt 28,16-20 Quand ils le virent, ils se prosternèrent

Réflexion

Lorsque les Rois Mages arrivèrent de leurs pays lointains à Bethléem et virent l’enfant avec sa mère, ils se prosternèrent devant lui. En présence de la révélation de Dieu parmi nous, nous baissons les yeux et nos genoux fléchissent. De même, à la vue du buisson ardent, Moïse se couvrit la face, craignant de regarder Dieu. Lorsque les disciples virent le Christ ressuscité sur la montagne en Galilée, ils furent stupéfaits et troublés. Néanmoins, ils se prosternèrent. Dans le culte céleste, les vingt-quatre anciens adorent Celui qui est assis sur le trône. En entrant en présence de Dieu, telle est notre réponse : nous voyons, nous sommes saisis et tombons en adoration.  

Cependant, voyons-nous ? Sommes-nous saisis ? Tombons-nous vraiment en adoration ? Combien de fois regardons-nous sans voir, nos yeux restant aveugles à la présence de Dieu ? Comment pouvons-nous adorer en vérité si nous ne voyons pas d’abord ? Dans notre vision étroite, trop souvent nous ne percevons que nos désaccords confus, oubliant qu’un seul Seigneur a accordé à tous sa grâce salvatrice et que nous avons part à l’unique Esprit qui nous conduit à l’unité. Fréquemment rendus sourds par notre orgueil, nous obéissons à nos propres lois et traditions humaines et négligeons l’amour que nous sommes appelés à partager en tant que peuple justifié par le sang du Christ, dans une foi commune en Jésus, notre Sauveur. En tant que communautés animées par le Saint-Esprit, nos Églises nous invitent à prendre ensemble la route menant à l’enfant Jésus pour lui rendre hommage comme un seul peuple. L’Esprit de compassion nous guide les uns vers les autres et, ainsi réunis, nous conduit tous vers notre unique Seigneur. Ce n’est qu’en suivant ce guide que nous pourrons « adorer en esprit et en vérité ». Notre avenir en Dieu est un avenir d’unité et d’amour ; notre cheminement vers ce but doit refléter cette même vérité d’unité en Christ. Prière Dieu de compassion, tu as donné aux aveugles de te reconnaître comme leur Sauveur, donne-nous de nous repentir. Dans ta miséricorde, dessille nos yeux et fais que nous t’adorions, toi qui es notre Dieu et Rédempteur. Malgré notre douleur et la gravité de nos péchés, accorde-nous de t’aimer de tout notre cœur. Puissions-nous marcher ensemble, guidés par ta lumière, d’un seul cœur et d’un même esprit, comme le firent les tout premiers disciples. Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit sur nous, pour qu’ensemble nous chantions ta gloire dans la communion de l’Esprit Saint et que nous témoignions de toi à tous ceux qui nous entourent. Amen.

7 e JOUR « Ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe »



 7 e JOUR « Ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe »

(Mt 2,11) Les dons de la communion

Lectures

Os 6,1-6 Car c’est l’amour qui me plaît, non le sacrifice

Ps 100 Entrez par ses portes en rendant grâce, dans ses parvis en le louant

Ac 3,1-10 De l’or ou de l’argent, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne

Mt 6,19-21 Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur

Réflexion

 Dans notre pèlerinage vers Bethléem, la ville du pain, nous contemplons les sages venus rendre hommage à l’Enfant Jésus. Ils ouvrirent leurs trésors et offrirent à l’Enfant Roi l’or, l’encens et la myrrhe. Nos divisions historiques, notre fixation aveugle sur les règles et les rituels, et notre intérêt pour les choses du monde, nous ont séparés. Quels présents avons-nous donc préparés pour les offrir au roi qui vient illuminer notre vie et nous conduire à la grâce de l’unité ? Nous savons que Dieu ne veut pas de nos richesses ni de nos offrandes d’holocaustes mais que sa puissance agit à travers notre pauvreté : « De l’or ou de l’argent, je n’en ai pas ». Le Seigneur désire que nos cœurs battent et aiment : des cœurs pleins d’amour pour lui et pour nos frères et sœurs en Christ dont nous sommes séparés ; des cœurs débordant d’actes de miséricorde ; des cœurs vraiment pénitents et désireux de changement. Préparons alors pour lui le don d’un cœur plein d’amour. S’agenouiller pour l’adoration exige des cœurs contrits du péché qui nous divise, et obéissants à celui que nous servons. Cette obéissance ravive, guérit et réconcilie tout ce qui est brisé ou blessé en nous, autour de nous et entre les chrétiens. Le Christ a déjà donné l’unité à son Église. Notre communion s’accroît lorsque nous partageons les grâces reçues par nos différentes traditions et quand nous reconnaissons que le Seigneur est l’unique source de tous nos dons. Prière Ô Dieu, à toi louange, gloire et action de grâces. Tu t’es révélé dans l’épiphanie de ton Fils à ceux qui depuis longtemps espéraient ta venue et à ceux qui ne t’attendaient pas. Tu connais la souffrance qui nous entoure, la douleur causée par nos divisions. Tu vois le monde qui lutte et la situation qui aujourd’hui se détériore au Moyen-Orient – le lieu où tu as choisi de naître et qui a été sanctifié par ta présence. Nous t’en prions : fais que nos cœurs et nos esprits puissent te connaître. Alors que nous nous joignons aux mages venus de loin, nous prions pour que tu ouvres nos cœurs à ton amour et à l’amour de nos frères et sœurs autour de nous. Donne-nous la volonté et les moyens d’œuvrer à la transformation de ce monde et de nous offrir mutuellement des dons qui puissent nourrir notre communion. Accorde-nous tes dons et tes bénédictions sans fin. Accueille notre prière au nom de ton Fils Jésus Christ, qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit. Amen. 

8 e JOUR « Ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin »


8 e JOUR « Ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin »

(Mt 2,12) Au-delà des sentiers habituels de la séparation, sur les chemins nouveaux de Dieu

Lectures

Jr 31,31-34 Je conclurai avec la communauté d’Israël une nouvelle alliance

Ps 16 Tu me fais connaître la route de la vie

Ep 4,20-23 Être renouvelés par la transformation spirituelle de votre intelligence

11,25-30 Je te loue d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits

Réflexion

 Nous ne savons pas ce que pensaient les sages – eux qui étaient experts en astronomie et en navigation – lorsqu’ils furent avertis de retourner dans leur pays par un autre chemin. Peut-être furent-ils déroutés mais cette même lumière qui illuminait leurs pas leur montrait qu’il existait une autre route, une autre possibilité. Ils étaient appelés à changer de direction. Nous sommes souvent entravés par nos manières d’agir habituelles et notre vision du monde. Lorsque ces chemins, ces « routes » sont impraticables, nous nous demandons comment aller de l’avant et poursuivre le voyage. La divine providence de Dieu est toujours là pour nous montrer qu’une autre voie nous est ouverte. Dieu est là pour renouveler son alliance et nous faire surmonter l’égarement ressenti lorsque nous rencontrons un obstacle. Nous devons simplement avoir confiance en l’Éternel, qui nous a donné la lumière et peut toujours trouver une manière d’aller de l’avant quand les chemins qui nous sont familiers sont impraticables. Un nouveau départ est toujours possible lorsque nous sommes disposés et ouverts à l’action de l’Esprit. Le passé des Églises peut être éclairant, et nous regardons vers l’avenir en quête de nouvelles voies nous permettant de continuer à refléter la lumière de l’Évangile avec une ferveur renouvelée et à nous accueillir les uns les autres comme le Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu. Sur les anciens chemins, les communautés chrétiennes se sont éloignées les unes des autres. Le long des nouveaux sentiers où Dieu les guide, les chrétiens sont appelés à marcher ensemble et à devenir des compagnons de pèlerinage. Trouver ces nouvelles routes exige discernement, humilité et courage. L’heure est à la conversion et à la réconciliation.

Prière Dieu miséricordieux, quand nous ne connaissons qu’un seul chemin et que nous pensons devoir le prendre à nouveau, quand nous croyons que toutes les routes sont bloquées et que nous cédons au désespoir, tu es toujours là. Tu es le Dieu des nouvelles promesses. Tu es là et ouvres un nouveau chemin devant nous, un chemin pour nous inattendu. Nous te rendons grâces car tu dépasses nos attentes. Nous te rendons grâces pour ta sagesse qui dépasse notre compréhension. Nous te rendons grâces car tu nous ouvres des voies riches en possibilités imprévues. Si nous cherchons sur nos cartes et ne trouvons pas notre route, nous te trouvons toujours, toi qui nous guides sur un chemin parfait. Par Jésus Christ notre Seigneur et dans la communion de l’Esprit Saint, puisses-tu nous reconduire toujours à toi. Amen.

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2022

 


LE CONSEIL DES ÉGLISES DU MOYEN-ORIENT*

Le Conseil des Églises du Moyen-Orient (CEMO) est une communauté d’Églises unies dans la foi au Seigneur Jésus Christ, Dieu et Rédempteur, conformément aux Saintes Écritures et à la tradition de l’Église. Fondé en 1974, le CEMO a succédé au Conseil des Églises du Proche-Orient (fondé en 1962). Le Conseil est un organisme œcuménique régional rassemblant les Églises dans le but d’offrir un témoignage chrétien commun dans la région où le Christ est né, a vécu, est mort, a été enseveli et est ressuscité d’entre les morts. Géographiquement, l’activité du CEMO s’étend à l’est jusqu’à l’Iran et au Golfe persique, et à l’ouest jusqu’à la Méditerranée et à l’Égypte. Il était à l’origine formé de trois familles d’Églises : les protestants, les orthodoxes orientaux et les orthodoxes. En 1990, la famille des Églises catholiques a rejoint le Conseil, une quatrième famille d’Églises venant ainsi s’ajouter aux trois déjà présentes. Ensemble, ces Églises s’efforcent de remplir leur mission commune et de réaliser l’unité souhaitée à la gloire du Dieu unique. Mission Expression tangible de la présence chrétienne dans la région, la mission du Conseil est d’œuvrer à l’unité des chrétiens, en faisant converger leurs projets, leurs perspectives, leurs attitudes, notamment sur les questions liées à la présence et au témoignage chrétiens et aux relations entre chrétiens et musulmans. La mission du Conseil est considérée aujourd’hui comme :

§ un pont entre les Églises, visant à éliminer les barrières et les préjugés et à témoigner ensemble du Seigneur ressuscité. En tant qu’organisme œcuménique, le CEMO rassemble la grande majorité des Églises du Moyen-Orient et leur offre un espace pour se rencontrer, prier, réfléchir, analyser, s’exprimer d’une voix commune, agir et témoigner ensemble.

§ un pont entre les chrétiens et les personnes des autres religions présentes dans la région, en particulier avec les musulmans. Le CEMO souhaite développer le dialogue et les partenariats avec les musulmans afin de renforcer et approfondir l’amitié et la paix entre les peuples pour le bien de l’humanité.

§ un pont entre le Moyen-Orient et le reste du monde chrétien. Le CEMO entend être un médiateur entre les Églises de la région et leurs frères et sœurs en Christ du monde entier. * Ce texte est publié sous l’entière responsabilité du Conseil des Églises du Moyen-Orient qui a rédigé le projet de textes pour la Semaine de prière pour l’unité 2022.

Actualité et défis œcuméniques au Moyen-Orient Malgré des circonstances géopolitiques complexes et les défis qui se posent aux niveaux mondial, régional et local, le Conseil des Églises du Moyen-Orient entend fermement continuer de promouvoir la réflexion théologique et œcuménique au Moyen-Orient. Il accomplit sa mission principalement à travers la formation œcuménique, la communication et le travail en réseau. Le Conseil se fait également promoteur d’initiatives visant à renforcer le dialogue et la recherche d’une paix juste. En outre, le CEMO poursuit ses efforts œcuméniques, humanitaires et d’aide au développement en aidant les plus vulnérables à accéder aux biens et aux droits fondamentaux. Grâce à la confiance que le CEMO a su édifier au fil des années, il bénéficie du généreux soutien de ses Églises membres et de ses partenaires œcuméniques au niveau mondial. Le CEMO reconnaît le rôle clé joué par ses partenaires dans la poursuite et la réalisation de ses objectifs qui visent à défendre la dignité humaine et la sauvegarde de la création de Dieu. L’une des tâches premières du Conseil des Églises du Moyen-Orient est de consolider sa portée œcuménique au niveau régional. Il s’engage en effet à faire entendre la voix des Églises dans tous les forums régionaux et internationaux. Aux côtés de ses partenaires de dialogue, il prend part à de nouvelles initiatives reposant sur un « partenariat dans la citoyenneté ». Il soutient la diversité, s’emploie à renforcer la mission apostolique, le témoignage et le rôle constructif des chrétiens dans la région. De telles initiatives ouvrent la voie à un échange interculturel de perspectives et de valeurs allant au-delà des différences idéologiques et dogmatiques. Les Églises du Moyen-Orient sont confrontées à diverses difficultés affectant leur vie et leur témoignage œcuméniques. Ces dernières sont pour la majeure partie profondément liées à l’histoire de la région, à ses traditions religieuses et culturelles, aux crises économiques qui se sont succédées et aux luttes de pouvoir géopolitiques qui continuent à peser sur la région. La préoccupation principale et la plus grave concerne actuellement la possibilité même d’une présence chrétienne durable dans la région. Depuis la Nakba palestinienne de 1948, plusieurs décennies de conflits et de troubles politiques dans divers pays de la région, tels que le Liban, l’Irak, l’Iran, la Syrie et l’Égypte, ont entraîné une tendance croissante à l’émigration des chrétiens, d’où une grave diminution du nombre des fidèles et une menace pour la stabilité de la présence chrétienne. Toutefois, au cours de la longue histoire du christianisme au Moyen-Orient, aux périodes de stagnation et de déclin ont succédé des phases de renouveau et de renaissance. Si certains mettent l’accent sur la diminution de la présence chrétienne au Moyen-Orient, d’autres soulignent la qualité du témoignage et de la vie spirituelle animant les communautés présentes. Ces deux points de vue sont loin de s’exclure mutuellement. Ils sont intimement liés puisque la présence chrétienne n’a de sens que si elle sert une mission. Aujourd’hui, le principal rôle des chrétiens dans cette région réside dans leur capacité à témoigner, avec leurs concitoyens, de la sauvegarde de la diversité, qu’elle soit humaine, œcuménique ou interreligieuse, et dans leur résilience face aux diverses difficultés communes auxquelles ils sont confrontés.  

Au XXIe siècle, l’histoire dramatique du Moyen-Orient a connu un nouveau tournant. Les deux dernières décennies ont été marquées par de profonds changements à tous les niveaux de la société, ainsi que par l’effondrement de l’appareil gouvernemental de plusieurs pays. La région a continuellement souffert de conflits militaires, d’une faible capacité de réaction de la part des structures économiques et sociales, de mouvements démographiques forcés et de l’abandon des systèmes de valeurs traditionnels. Le témoignage et la présence des chrétiens au Moyen-Orient ont profondément souffert de ces crises et conflits prolongés et il est désormais crucial que tous les partenaires œcuméniques et les organismes humanitaires et de développement soient en mesure d’affronter de manière adéquate la situation actuelle et les conséquences de l’importante diminution du nombre des chrétiens. De nombreuses interventions occidentales au Moyen-Orient reposent sur une « perception occidentale » des nécessités de l’Orient. Jusqu’à présent, ces interventions n’ont pas suffisamment pris en considération les perspectives des Églises et des habitants du Moyen-Orient. Églises, individus et gouvernements s’interrogent sur la viabilité du témoignage chrétien et donc de l’avenir même du christianisme au Moyen-Orient. En conséquence, les communautés chrétiennes sont en train de repenser le rôle de l’Église et de ses institutions. Quel modèle de « partenariat citoyen », de diversité et de coexistence avec les musulmans et les juifs, les chrétiens peuvent-ils offrir à la région et à un monde globalisé ? Enfin, quel est le rôle prophétique du Conseil des Églises du Moyen-Orient pour un renouveau au Moyen-Orient où la justice et la paix pourraient s’inscrire dans la durée ? Relever les défis Pour faire face à ces défis, le CEMO dans son action s’est donné différents objectifs :

1. Parvenir à un renouveau ecclésial et théologique qui transformerait son ministère en soulignant le rôle vital de la jeunesse, actuellement pénalisée par l’injustice sociale et la violence omniprésente. Les difficultés que rencontrent les jeunes sont amplifiées par l’Internet et les réseaux sociaux qui les incitent à s’interroger sur leur avenir dans la région.

2. Développer les modèles de cohabitation, hospitalité et diversité religieuse déjà existants face à une polarisation généralisée des appartenances. À cet égard, le CEMO s’efforce de répondre à la situation désespérée des réfugiés dans la région et d’assister dans leurs nécessités les migrants, notamment les nombreux travailleurs domestiques. Le CEMO travaille également à la restauration d’une paix juste et viable pour tous. Il est particulièrement préoccupé par l’absence d’une solution durable et équitable pour les réfugiés palestiniens, par l’expulsion lente mais constante des Palestiniens de Jérusalem et de Cisjordanie, et par la permanente marginalisation des Palestiniens et la discrimination dont ils sont victimes dans les autres pays de la région. Cette attitude injuste affecte la dignité, les droits et les opportunités d’une population traumatisée par des années de déplacement. Le Département des services aux réfugiés palestiniens (DSRP) du CEMO est donc plus utile que jamais.

Encouragé par la détermination de la plupart des chefs d’Église à préserver l’organisme que constitue le CEMO malgré toutes les difficultés qu’il rencontre, et soutenu par le sentiment et l’appui exprimés par les théologiens chrétiens, les Églises et les responsables communautaires de la région en faveur de ses efforts pour promouvoir la synergie et la cohésion entre les chrétiens, le CEMO continue à travailler et prier pour que la lumière du Christ brille toujours davantage en Orient.

SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS Thèmes 1968-2022 Depuis 1968, le livret est réalisé par la Commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Églises et le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.

À partir de 1975, ces textes sont préparés sur la base d’un projet élaboré par un groupe œcuménique local chaque année dans un pays différent.

1968 Pour la louange de sa gloire (Ep 1,14)

1969 Appelés à la liberté (Ga 5,13) (Réunion préparatoire à Rome, en Italie)

1970 Nous sommes les coopérateurs de Dieu (1 Co 3,9) (Réunion préparatoire au Monastère de Niederaltaich, en République Fédérale d’Allemagne)

1971 ... et la communion du Saint-Esprit (2 Co 13,13) (Réunion préparatoire à Bari, en Italie)

1972 Je vous donne un commandement nouveau (Jn 13,34) (Réunion préparatoire à Genève, Suisse) 1973 Seigneur, apprends-nous à prier (Lc 11,1) (Réunion préparatoire à l’Abbaye de Montserrat, en Espagne)

1974 Que tous confessent : Jésus Christ est Seigneur (Ph 2,1-13) (Réunion préparatoire à Genève, en Suisse) (En avril 1974, une lettre fut adressée aux églises-membres ainsi qu’à d’autres parties intéressées à la création de groupes locaux pouvant participer à la préparation du livret de la Semaine de Prière. Un groupe australien fut le premier à s’engager concrètement en préparant en 1975 le projet initial de livret pour la Semaine de Prière.) 1975 La volonté du Père : tout réunir sous un seul Chef, le Christ (Ep 1,3-10) (Projet de texte élaboré par un groupe australien - Réunion préparatoire à Genève, en Suisse)

1976 Appelés à devenir ce que nous sommes (1 Jn 3,2) (Projet de texte élaboré par la Conférence des églises des Caraïbes - Réunion préparatoire à Rome, en Italie)

1977 L’espérance ne déçoit pas (Rm 5,1-5) (Projet de texte élaboré au Liban, en pleine guerre civile. Réunion préparatoire à Genève, en Suisse)

1978 Vous n’êtes plus des étrangers (Ep 2,13-22) (Projet de texte élaboré par un groupe œcuménique de Manchester, en Angleterre)

1979 Soyez au service les uns des autres pour la gloire de Dieu (1 P 4,7.11) Serve one another to the glory of God (Projet de texte élaboré en Argentine - Réunion préparatoire à Genève, en Suisse)

1980 Que ton Règne vienne (Mt 6,10) (Projet de texte élaboré par un groupe œcuménique de Berlin, République Démocratique d’Allemagne - Réunion préparatoire à Milan, en Italie)

1981 Un seul Esprit - des dons divers - Un seul corps (1 Co 12,3b-13) (Projet de texte élaboré par les Pères de Graymoor, USA - Réunion préparatoire à Genève, en Suisse)

 1982 Que tous trouvent leur demeure en toi, Seigneur (Ps 84) (Projet de texte élaboré au Kenya - Réunion préparatoire à Milan, en Italie.)

1983 Jésus Christ - Vie du monde (1 Jn 1,1-4) (Projet de texte élaboré par un groupe œcuménique d’Irlande - Réunion préparatoire à Céligny [Bossey], en Suisse)

1984 Appelés à l’unité par la Croix de notre Seigneur (1 Co 2, et Col 1,20) (Réunion préparatoire à Venise, en Italie)

1985 De la mort à la Vie avec le Christ (Ep 2,4.7) (Projet de texte élaboré en Jamaïque - Réunion préparatoire à Grandchamp, en Suisse)

1986 Vous serez mes témoins (Ac 1,6.8) (Textes proposés en Yougoslavie [Slovénie] - Réunion préparatoire en Yougoslavie)

1987 Unis dans le Christ, une nouvelle création (2 Co 5,17-6,4a) (Projet de texte élaboré en Angleterre - Réunion préparatoire à Taizé, en France)

1988 L’Amour de Dieu bannit la crainte (1 Jn 4,18) (Projet de texte élaboré en Italie - Réunion préparatoire à Pinerolo, en Italie)

1989 Bâtir la communauté : un seul corps en Christ (Rm 12,5-6a) (Projet de texte élaboré au Canada - Réunion préparatoire à Whaley Bridge, en Angleterre)

1990 Que tous soient un... afin que le monde croie (Jn 17) (Projet de texte élaboré en Espagne - Réunion préparatoire à Madrid, en Espagne)

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1991 Nations, louez toutes le Seigneur (Ps 117 et Rm 15,5-13) (Projet de texte élaboré en Allemagne - Réunion préparatoire à Rotenburg an der Fulda, en République Fédérale d’Allemagne)

1992 Je suis avec vous... allez donc (Mt 28,16-20) (Projet de texte élaboré en Belgique - Réunion préparatoire à Bruges, en Belgique)

1993 Porter le fruit de l’Esprit pour l’unité des chrétiens (Ga 5,22-23) (Projet de texte élaboré au Zaïre - Réunion préparatoire près de Zurich, en Suisse)

1994 La maison de Dieu : appelés à n’avoir « qu’un cœur et qu’une âme » (Ac 4,32) (Projet de texte élaboré en Irlande - Réunion préparatoire à Dublin, en Irlande)

1995 Koinônia : communion en Dieu et entre nous (Jn 15,1-7) (Projet de texte élaboré par Foi et Constitution - Réunion préparatoire à Bristol, en Angleterre)

1996 Voici, je me tiens à la porte et je frappe (Ap 3,14-22) (Projet de texte élaboré au Portugal - Réunion préparatoire à Lisbonne, au Portugal)

1997 Au nom du Christ... laissez-vous réconcilier avec Dieu (2 Co 5,20) (Projet de texte élaboré en Scandinavie - Réunion préparatoire à Stockholm, en Suède)

1998 L’Esprit aussi vient en aide à notre faiblesse (Rm 8,14-27) (Projet de texte élaboré en France - Réunion préparatoire à Paris, en France)

1999 Ils seront ses peuples et lui sera le Dieu qui est avec eux (Ap 21,3) (Projet de texte élaboré en Malaisie - Réunion préparatoire au Monastère de Bose, en Italie)

2000 Béni soit Dieu... qui nous a bénis en Christ (Ep 1,3-14) (Projet de texte élaboré par le Conseil des Églises du Moyen-Orient - Réunion préparatoire au Sanctuaire de La Verna, en Italie)

2001 Je suis le chemin et la vérité et la vie (Jn 14,1-6) (Projet de texte élaboré en Roumanie - Réunion préparatoire à la Casa de Odihna, en Roumanie)

2002 Car chez toi est la fontaine de la vie (Ps 36 [35],10) (Projet de texte élaboré par le Conseil des Conférences Épiscopales Européennes (CCEE) et la Conférence des Églises Européennes (CEC) - Réunion préparatoire au Centre œcuménique d’Ottmaring, Augsbourg, en République Fédérale d’Allemagne)

2003 Ce trésor, nous le portons dans des vases d’argile (2 Co 4,7) (Projet de texte élaboré en Argentine - Réunion préparatoire au Centre œcuménique ‘Los Rubios’, à Málaga [Espagne])

2004 Je vous donne ma paix (Jn 14,27) (Projet de texte élaboré à Alep, en Syrie - Réunion préparatoire à Palerme, en Italie)

2005 Le Christ, unique fondement de l’Église (1 Co 3,1-23) (Projet de texte élaboré en Slovaquie - Réunion préparatoire à Piestaňy, en Slovaquie)

2006 Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux (Mt 18,20) (Projet de texte élaboré en Irlande - Réunion préparatoire à Prosperous, County Kildare, en Irlande)

2007 Il fait entendre les sourds et parler les muets (Mc 7,37) (Projet de texte élaboré en Afrique du Sud - Réunion préparatoire au Château de Faverges, Haute-Savoie, en France)

2008 Priez sans cesse (1 Th 5,17) (Projet de texte élaboré aux USA - Réunion préparatoire à Graymoor, Garrison, aux USA)

2009 Ils seront unis dans ta main (Ez 37,17) (Projet de texte élaboré en Corée - Réunion préparatoire à Marseille, en France)

2010 De tout cela, c’est vous qui êtes les témoins (Lc 24,48) (Projet de texte élaboré en Écosse – Réunion préparatoire à Glasgow, en Écosse)

2011 Unis dans l’enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la fraction du pain et la prière (cf. Ac 2,42) (Projet de texte élaboré à Jérusalem – Réunion préparatoire à Saydnaya, en Syrie)

2012 Tous, nous serons transformés par la Victoire de notre Seigneur Jésus Christ (cf. 1 Co 15,51-58) (Projet de texte élaboré en Pologne – Réunion préparatoire à Varsovie, en Pologne)

2013 Que nous demande le Seigneur ? (cf. Mi 6,6-8) (Projet de texte élaboré en Inde – Réunion préparatoire à Bangalore, en Inde)

2014 Le Christ est-il divisé ? (cf. 1 Co 1,1-17) (Projet de texte élaboré au Canada – Réunion préparatoire à Montréal, au Canada)

2015 Jésus lui dit : « Donne-moi à boire » (Jn 4,7) (Projet de texte élaboré au Brésil – Réunion préparatoire à Sãolo Paulo, au Brésil)

2016 Appelés à proclamer les hauts faits du Seigneur (cf. 1 P 2,9) (Projet de texte élaboré en Lettonie – Réunion préparatoire à Riga, en Lettonie)

2017 Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse (cf. 2 Co 5,14-20) (Projet de texte élaboré en Allemagne – Réunion préparatoire à Wittemberg, en Allemagne)  

2018 Ta main droite, Seigneur, éclatante de puissance (Ex 15,6) (Projet de texte élaboré aux Caraïbes – Réunion préparatoire à Nassau, aux Bahamas)

2019 Tu rechercheras la justice, rien que la justice (Dt 11,18-20) (Projet de texte élaboré en Indonésie – Réunion préparatoire à Jakarta, en Indonésie)

2020 Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire (cf. Ac 28,2) (Projet de texte élaboré à Malte – Réunion préparatoire à Rabat, à Malte)

2021 Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance (cf. Jn 15,5-9) (Projet de texte élaboré par la Communauté de Grandchamp – Réunion préparatoire à Areuse, Suisse)

2022 Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage (Mt 2,2) (Projet de texte élaboré par le Conseil des Églises du Moyen-Orient, Liban – Réunion préparatoire tenue en ligne) environ

QUELQUES DATES IMPORTANTES DANS L’HISTOIRE DE LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS

1740 En Écosse, naissance d’un mouvement pentecôtiste avec des liens en Amérique du Nord, dont le message pour le renouveau de la foi appelle à prier pour toutes les Églises et avec elles.

1820 Le Révérend James Haldane Stewart publie : Conseils pour l’union générale des chrétiens, en vue d’une effusion de l’Esprit (Hints for the outpouring of the Spirit).

1840 Le Révérend Ignatius Spencer, un converti au catholicisme romain, suggère une « Union de prière pour l’unité ».

 1867 La première assemblée des évêques anglicans à Lambeth insiste sur la prière pour l’unité, dans l’introduction à ses résolutions.

1894 Le Pape Léon XIII encourage la pratique de l’Octave de la Prière pour l’unité dans le contexte de la Pentecôte.

1908 Célébration de « l’Octave pour l’unité de l’Église » à l’initiative du Révérend Père Paul Wattson. 1926 Le Mouvement « Foi et Constitution » commence la publication de « Suggestions pour une Octave de prière pour l’unité des chrétiens ».

1935 En France, l’abbé Paul Couturier se fait l’avocat de la « Semaine universelle de prière pour l’unité des chrétiens sur la base d’une prière conçue pour l’unité que veut le Christ, par les moyens qu’Il veut ».

1958 Le Centre « Unité chrétienne » de Lyon (France) commence à préparer le thème pour la Semaine de prière en collaboration avec la Commission « Foi et Constitution » du Conseil œcuménique des Églises.

1964 À Jérusalem, le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras Ier récitent ensemble la prière du Christ « que tous soient un » (Jn 17). 1964 Le Décret sur l’œcuménisme du Concile Vatican II souligne que la prière est l’âme du mouvement œcuménique, et encourage la pratique de la Semaine de Prière.

1966 La Commission « Foi et Constitution » et le Secrétariat pour l’unité des chrétiens (aujourd’hui Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens) de l’Église catholique décident de préparer ensemble le texte pour la Semaine de Prière de chaque année.

1968 Pour la première fois, la Semaine de prière est célébrée sur la base des textes élaborés en collaboration par « Foi et Constitution » et le Secrétariat pour l’unité des chrétiens (aujourd’hui Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens).

1975 Première célébration de la Semaine de prière à partir de textes préparés sur la base d’un projet proposé par un groupe œcuménique local. Ce nouveau mode d’élaboration des textes est inauguré par un groupe œcuménique d’Australie.

1988 Les textes de la Semaine de prière sont utilisés pour la célébration inaugurale de la Fédération chrétienne de Malaisie rassemblant les principaux groupes chrétiens de ce pays.

1994 Le groupe international ayant préparé les textes pour 1996 compte, entre autres, des représentants de la YMCA et de la YWCA.

 2004 Accord entre Foi et Constitution (Conseil œcuménique des Églises) et le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens (Église catholique) pour que le livret de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens soit officiellement conjointement publié et présenté sous un même format.

2008 Célébration du centenaire de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (l’Octave pour l’unité de l’Église, son prédécesseur, fut célébrée pour la première fois en 1908).

2017 À l’occasion de la commémoration du 500e anniversaire de la Réforme, les textes de la Semaine de prière 2017 sont préparés par des chrétiens d’Allemagne.

Māreto 7.1-23. Âau

 

Tāpati 29 no Âtete 2021.

Âau



Taramo 15

Tärahu

1Taramo na Tävita. O vai, e te Fatu, të tiàhapa i to òe ra tëtene? O vai të pärahi i to mouà moà ra? 2 O te taata haereà piò-òre, o tei haapaò i te parau tià ra, o tei parau i te parau mau i roto i to na ra âau. 3 O tei òre i ôhumu to na arero, o tei òre i hämani ìno i te taata tupu ra, o tei òre i färii i te parau ìno i to na tauà. 4 O tei vahavaha i te taata parau faufau ra, e faatura rä i te feiä i mataù i te Fatu, o tei tapu atu, ìno noa ai o ia iho ra e aore e tähema ra. 5 O tei òre i tuu i ta na moni i te tärahu ra, o tei òre e rave i te tärahu ei faahapa i te taata hara òre ra. O tei nä reira i te rave i taua mau parau nei, e òre roa e âueue.

Teuteronomi 4.1-8

Te Ture

1 E teie nei, e Ìteraèra, e faaroo mai i te mau haapaòraa e te mau ture ta ù e haapii atu ia òutou nei, e e rave ia ora òutou, ia tae òutou i nià iho e ia noaa te fenua, ta te Atua o to òutou mau metua, ta te Fatu e höroà mai no òutou. 2 Eiaha òutou e täati noa mai i te tahi vähi ê i teie nei parau ta ù e parau atu ia òutou, eiaha hoì òutou e haamaìri i te tahi vähi i taua parau nei; ia haapaò hoì òutou i te parau a to òutou Atua ra a te Fatu, ta ù e parau atu ia òutou nei. 3 Ua ìte hoì to òutou mata i ta te Fatu i rave i te hara ia Paara-peora ra; ua hope roa hoì te mau taata atoà i roto ia òutou i pee ia Paara-peora i te pohe i to òutou Atua ra i te Fatu; 4 âreà o òutou o tei àti mäite i to òutou Atua ra i te Fatu, te ora nei òutou atoà i teie nei mahana. 5 Inaha, ua faaìte atu vau ia òutou i te mau haapaòraa e te ture, ta ta ù Atua ta te Fatu i faaìte mai ia ù ra: ei haapaòraa na òutou i te fenua ta òutou, e tii e rave nei ei pärahiraa. 6 E tënä na, e haapaò maitaì i taua parau ra, e e rave; o to òutou ia paari e te haapaò maitaì i mua i te aro o te feiä e ìte i teie nei mau haapaòraa, e riro ia i te parau e, Tiàraa nünaa rahi paari e te haapaò maitaì o taua feiä ra. 7 Tei hea hoì ia fenua rahi e fätata mai to rätou atua ia rätou, mai to tätou Atua ra mai i te Fatu e fätata mai ia tätou nei, ia tiàoro noa atu tätou ia na? 8 E tei hea ia fenua rahi i tià ta na mau haapaòraa e te ture, mai te tià i teie atoà nei ture ta ù e tuu atu i mua i to òutou aro i teie nei mahana?

Iatöpo 1.17-27

Riri

17 Te mau mea maitataì i hö-mai-hia mai, e te mau mea tià roa e maitaì roa ai, no nià ia, mai nià mai ia i te Metua o te märamarama, aore roa e hirohirouri ia na ra, aore hoì e huru-ê-raa e vähi iti noa aè. 18 Na na tätou i fänau i te parau mau ra, no to na iho hinaaro, ia riro tätou mai te òho mätamua o te mau mea i hämanihia e ana ra. 19 E teie nei, e a ù mau taeaè here e, ia rü te taata atoà i te faaroo, ia haere mäine i te parau, ia haere mäine hoì i te riri; 20 e òre hoì te riri o te taata nei e faatupu i te parau tià a te Atua. 21 E tënä na, e tuu ê atu i te mau mea faufau ra, e te mau ìno rarahi atoà ra, a färii mäite ai mä te marü i te parau haamauhia i roto ra, e ora ai to òutou värua. 22 Ei feiä rave hoì òutou i te parau nei, eiaha ei feiä faaroo noa, i te haavare-noa-raa ia òutou iho. 23 O te taata hoì i faaroo noa i te parau, e aore o ia i rave, e au o ia i te taata e hiò noa i to na iho mata i roto i te hiò ra. 24 Te hiò ra hoì o ia ia na iho, e haere atu ra, àromoè noa iho ra to na huru ia na iho i reira ra. 25 O të hiò rä i roto i te ture tià roa o te tiàmä ra, mä te tämau mäite, no te mea eere o ia i te taata e möina noa te parau ia faaroo ra, e taata rave rä o ia i taua òhipa ra, e haamaitaìhia ia o ia i ta na ra raveraa. 26 Te manaò ra te hoê taata i roto ia òutou, e e paieti to na, e aore i täpeà i to na vaha, te haavare ra rä i to na iho âau, e paieti haavare to na. 27 O te paieti mau e te ìno òre i mua i te aro o te Atua, o to tätou Metua ra, o teie ia: o të hämani maitaì i te ôtare e te mau vahine ìvi i to rätou ra àti, e të tiaì maitaì ia na iho, eiaha ia viivii i teie nei ao.

Māreto 7.1-23.

Âau.

1 Ua haere mai ra te mau Färitea, e o e toofanu mau päpaì parau no Ierutarëma mai, ia na ra. 2 E ia hiò mai rätou i te tahi pae pipi a ana ra i te àmuraa i te mäa mä te rima viivii, oia hoì te rima horoi-òre-hia ra, ua faaìno mai ra. 3 E haapaò hoì te mau Färitea e te âti-Iüta atoà i te peu i tuua mai e te feiä tahito ra, e òre e àmu noa i te mäa, e mata na rä i te horoi mäite i te rima. 4 E ia hoì mai rätou mai te hooraa ra, ia òre rätou ia horoi ia rätou iho e òre rätou e àmu. E rave rahi ä ta rätou peu i tuuhia mai ta rätou e haapaò, mai te horoiraa âuà ra, e te päni ra, e te mau âuà veo ra, e te mau àmuraa mäa ra. 5 Ua ui mai ra te mau Färitea e te mau päpaìparau ia na: «E aha to mau pipi nei i òre i haapaò ai i tei tuuhia mai e te feiä tahito ra, i àmu ai hoì i te mäa mä te rima horoi-òre-hia ra? 6 Ua parau atu ra o ia ia rätou, nä ô atu ra: «E te mau haavare e, te au mäite na òutou i ta Ìtaia i parau mai ia òutou na, a nä ô mai ai o ia ra e: «Te faatura mai nei te vaha o teie nei feiä ia ù, âreà to rätou âau ra tei te ätea ê ia. 7 E haamoriraa faufaa òre rä ta rätou ia ù, tei haapii rätou i tei tuuhia mai e te taata anaè ra.» 8 Ua haapae hoì òutou i te parau a te Atua, e te täpeà nei i tei tuuhia mai e te taata, mai te horoiraa päni, e te mau âuà ra, e rave rahi hoì te peu mai te reira te huru ta òutou e rave nei. 9 E ua nä ô atu rä o ia ia rätou: «Faaòre tià ä òutou i ta te Atua ra parau, ia ö mai ta òutou parau i tuuhia mai ra. 10 I parau mai hoì Möte e: «E faatura i to metua täne e to metua vahine», e: «O tei faaìno i te metua täne e te metua vahine ra, e täparahi-pohe-roa-hia ia». 11 Te parau na rä òutou: «Ia parau te taata i ta na metua täne e ta na metua vahine:» Ia Torepana « (oia hoì ia «haamoàhia, ta ù atoà nei taoà e faufaahia ai òe na»), 12 eiaha o ia e turu noa atu i ta na metua täne e ta na metua vahine i reira i ta òutou. 13 I te faaòreraa i te parau a te Atua i ta òutou parau i tuuhia mai i haamauhia e òutou na. E e rave rahi ta òutou mea e rave nei mai te reira te huru.

Te viivii o te taata

(Mät 15,10-20)

14 Ua parau atu ra o ia i taua feiä rahi atoà ra ei pïhaì iho ia na ra, ua nä ô atu ra ia rätou: «A faaroo mai òutou atoà na ia ù ia ìte: 15 Aita roa o räpaeàu nei e viivii ai te taata ia ö i roto. O te mau mea rä no roto mai i te taata, o te mea ia e viivii ai o ia. 16 O te taata e tarià to na ei faarooraa, a faaroo mai o ia. 17 E ia haapaì mai ra o ia i roto i te fare, ia vaiiho atu i taua mau taata ra, ua ui atu ra ta na mau pipi ia na i te auraa i taua parau ra. 18 Ua parau mai ra o ia ia rätou: «Te vai ìte òre atoà na òutou? Aita òutou i ìte e, o to räpaeàu nei ia ö i roto i te taata ra, e òre o ia e viivii i te reira, 19 no te mea aore i ö i roto i te âau manaò, i roto rä i te ôpü i te vähi e taa ai te ìno o te mäa ra e faaruèhia atu ra i räpae? 20 E ua nä ô atu ra o ia: «O te mea no roto mai i te taata ra, o te mea ia e viivii ai te taata. 21 No roto mai hoì i te âau taata te manaò ìno, te faaturi, te poreneia, te täparahi taata, 22 te èiä, te nounou taoà, te feìi, te haavare, te tiàâ, te miimii, te faaìno, te teòteò, e te äoaoa: 23 no roto anaè te reira mau mea ìino, o te mea ia e viivii ai te taata.

Manaò.

E teie nei, e Mäòhi Nui e, e faaroo mai i te mau haapaòraa e te mau ture e haapiihia nei ia tätou, e rave ia ora, ia tae tätou i nià iho e ia noaa te fenua, ta te Atua  i höroà mai no tätou e te Mäòhi. E tënä na, e tuu ê atu i te mau mea faufau, e te mau ìno rarahi atoà ra, a färii mäite ai mä te marü i te parau haamauhia i roto i te ora i ora ai to tätou värua. Ei feiä rave tätou i te parau nei, eiaha ei feiä faaroo noa, i te haavare-noa-raa ia tätou iho. Te manaò ra te taata hoê i roto ia na iho, e faaroo to na, e aore i täpeà i to na vaha, i te haavare rä i to na iho âau, e to na iho värua, e faaroo haavare to na. E haamoriraa faufaa òre rä ta na i te Atua Nui Tumu Tahi, tei haapii ia rätou i tei tuuhia mai e te taata anaè ra. Ua haapae hoì i te parau a te Atua, e te täpeà nei i tei tuuhia mai e te taata, mai te horoiraa päni, e te mau âuà ra, e rave rahi hoì te peu mai te reira te huru i ravehia. I te faaòreraa i te parau a te Atua i te parau i tuuhia mai i haamauhia e ana. E rave rahi te mea e ravehia nei mai te reira te huru. Te viivii o te taata  o te mau mea rä no roto mai i te taata, o te mea ia e viivii ai o ia. O te taata e tarià to na ei faarooraa, a faaroo mai o ia. O te taata i faaroo i te parau, e aore o ia i rave, e au o ia i te taata e hiò noa i to na hohoà i roto i te hiò. Te hiò ra hoì o ia ia na iho, e haere atu ra, àromoè noa iho ra to na huru ia na iho i reira ra. O të hiò i roto i te ture tià o te tiàmä, mä te tämau mäite, no te mea eere o ia i te taata e möina noa te parau ia faaroo ra, e taata rave rä o ia i taua òhipa ra, e haamaitaìhia ia o ia i ta na ra raveraa. Teie te tahi mau parau turu no na taiòraa maha tei haapotohia :

-Taramo 15, 5 O tei òre i tuu i ta na moni i te tärahu ra, o tei òre e rave i te tärahu ei faahapa i te taata hara òre ra. O tei nä reira i te rave i taua mau parau nei, e òre roa e âueue.

-Teuteronomi 4, 7 Tei hea hoì ia fenua rahi e fätata mai to rätou atua ia rätou, mai to tätou Atua ra mai i te Fatu e fätata mai ia tätou nei, ia tiàoro noa atu tätou ia na?

-Iatöpo 1, 20 e òre hoì te riri o te taata nei e faatupu i te parau tià a te Atua.

-Märeto 7, 21 No roto mai hoì i te âau taata te manaò ìno, te faaturi, te poreneia, te täparahi taata,

Te puai o te parau a Ietu i teie mahana teie ia reo, i nià i te mau faatere âti-Iuta, ua faaòre tià rä òutou i ta te Atua ra parau, ia ö mai ta òutou parau i tuuhia mai ra. I parau mai ai o Möte e: «E faatura i to metua täne e to metua vahine», e: «O tei faaìno i te metua täne e te metua vahine ra, e täparahi-pohe-roa-hia ia». Te parau na rä òutou: «Ia parau te taata i ta na metua täne e ta na metua vahine:» ia haamoàhia, ta ù atoà nei taoà e faufaahia ai òe na, eiaha o ia e turu noa atu i ta na metua täne e ta na metua vahine i reira. I te faaòreraa i te parau a te Atua i ta òutou parau i tuuhia mai i haamauhia e òutou na. E rave rahi ta òutou mea e rave nei mai te reira te huru, aore roa i au i te Atua Metua.

Teie atoà te tahi parau puai i faahitihia e Ietu, Ua parau ia rätou, nä ô atu ra: «E te mau haavare e, te au mäite na òutou i ta Ìtaia i parau mai ia òutou na, a nä ô mai ai o ia ra e: «Te faatura mai nei te vaha o teie nei feiä ia ù, âreà to rätou âau ra tei te ätea ê ia. E haamoriraa faufaa òre rä ta rätou ia ù, tei haapii ia rätou i tei tuuhia mai e te taata anaè ra. Te hinaaro nei o Ietu ia faataa maite te taata i ta na mau faanahoraa, ia òre ia hahi i mua i te mau faanahoraa a te Atua.

Te faanahoraa a te taata to na ia ôomoraa i ta na i manaò e hanahana ai te Atua, e hanahana anei te Atua i te horoiraa päni te tämäraa âua, e te horoiraa rima. Te manaò rä o Ietu eiaha ia haamorihia teie mau huru faanahoraa, o te mea ra e rave e faaineine i te tämä te âau o te taata, ia tumuhia te aroha e te here o te Atua Nui Tumu Tahi, i roto i te mea tei reira te parahiraa o te ìno e te maitaì.

I parau ai o Ietu ia faaroo i te mau haapaòraa a te ture ta na i haapii ia ora te taata i faaroo e tei ìte i te hanahana o te Atua i roto, e ia tae i nià i te fenua, ta te Atua i höroà i to na nünaa mäìtihia. Tei hea hoì ia fenua rahi e fätata mai to rätou atua ia rätou, mai to tätou Atua ra mai i te Atua Nui tumu Tahi fätata mai ia tätou nei, ia tiàoro noa atu tätou ia na. E tei hea ia fenua rahi i tià ta na mau haapaòraa e te ture, mai te tià i teie atoà nei ture ta ù e tuu atu i mua i to òutou aro i teie nei mahana.

Ite noa ai tätou i to tätou rara-noa-raa, i teie mahana te Atua iho teie e ani mai nei e hiò i te parau tei au i to na manaò, no te mea ia te ture e arataì ra i te parau, na te ìteraa rä e, te mau haereà o te Tumu Nui, te aroha ia e te parau mau i te feiä i haapaò i ta na parau i faaau, e ta na i faaìte mai , oia te raveraa i te mea e mauruüru ai te Atua. Aita te Atua e hinaaro ra ia riro ta na parau ei haamataìtaìraa na te taata, te vai ra rä te haapiiraa e hinaarohia i te taata ia täpeà mai i muri aè i te reira hiòraa, ia au rii i te aniraa a te Atua i te taata ia hiò i te mea e faaroo mai i te mau haapaòraa e te mau ture ta ù e haapii atu ia òutou nei, e e rave ia ora òutou, ia tae òutou i nià iho e ia noaa te fenua, ta te Atua o to òutou mau metua, ta te Fatu e höroà mai no òutou. Te auraa, e òhipa to muri mai i teie hiòraa, e tuhaa ta te taata, o ia anaè të tano e rave i te reira. Aita te Atua e tämata ra i te huti i te manaò o te taata i te tahi pae, aore ra te tahi. Te faaotiraa ta te taata e rave atu, na na noa ihoä te reira e rave, no te mea rä ua hiò e ua faaroo, e äteatea rii atoà ia to na manaò. Mai te peu te ani ra te Atua e hiò i ta na parau, aita te Atua e parau mai ra, e aha te mea e hiò, te tävini hoì, eere ia i te taata au roa i te faaìteìte ia na, e taata moèmoè roa rä, e te hunahuna hoì ia na. E au maitaì ia na te mea i parauhia i te mätamua e, mämahu, eiaha rä i nià i te manaò e, e taata haamä hänoa e te paraparau òre, ia au rä i te manaò e, e taata haèhaa, te marü, e te hinaaro òre ia riro o ia ei vähi e faatano ai te mata o te taata, ia riro hoì ei täuà-parau-raa na te taata.

Te huru taata mau te reira e au i ta Pauro e parau ra : Na na tätou i fänau i te parau mau ra, no to na iho hinaaro, ia riro tätou mai te òho mätamua o te mau mea i hämanihia e ana ra. Te auraa, eita o ia e ìmi i te mata e te tarià o te taata. Te huru te reira o te taata e moè i te vähi taata, eiaha mai te mea e, e täpunipuni noa o ia, aita rä hoê mea e haru ai te mata taata i nià ia na ; eita atoà hoì o ia e ìmi i te räveà ia haapaòhia atu o ia, nä roto änei i ta na huru àta püai, te rarahi o to na vaha, aore ra te tahi huru peu no te huti i te mata o te taata i nià ia na. Te huru taata ia ta te Taramo e haapäpü ra e : O te taata haereà piò-òre, o tei haapaò i te parau tià ra, o tei parau i te parau mau i roto i to na ra âau. Mea maitaì atoà rä to tätou manaò e faataa maitaì : te vai ra te moèmoè, e te vai ra te moè roa. Nä ô paì ia tätou, te taata vaha rarahi, eita o ia e moè iho, eere rä hoì te reira i te huru tei au i te Atua, eere te reira te huru ta te Atua e horoà ra ei hiòraa na te taata. I te tahi aè pae, eiaha atoà tätou e manaò e, te taata të òre roa atu te vaha e hamama rii noa aè, ua hau atu ia i te maitaì. Te tanoraa mau, ia ìte ia te taata i te parau i te taime parauraa, ia ìte hoì i te mämü i te taime mämüraa. Mai te peu aita e maitaì to roto i te tuoro e te pii hua, aita atoà e maitaì to roto i te mämü hua ; âreà te mämahu, oia te marü e te haèhaa, te huru mau ia e au i te tävini o te Atua.

 

Teraì òr. Faatura.

 

Märeto 12.38-44 Ö a Te Vahine Ìvi.

  T ā pati 10 no Teeri/Novema 2024. Ö a Te Vahine Ìvi. Mau taiòraa Taramo 146 EIAHA TÄTOU E FAAEA I TE HAAMAITAÌ I TE ATUA.  1 ...